Les 5 constats du prix du panier d’épicerie « de base » dans un contexte de pandémie


Le Dispensaire diététique de Montréal fait une veille des prix des denrées de base 3 fois par année à Montréal pour établir le coût du Panier à provisions nutritif, une façon d’observer le coût de l’accès économique à une saine alimentation dans la lutte à l’insécurité alimentaire. En situation de pandémie, il a fait l’exercice de relever les prix en avril, mai et juin pour voir les tendances pendant cette période particulière.

1. Au global, un coût du panier assez stable

Le Panier à provisions nutritif s’établissait à 9,01 $ par personne par jour en avril et 9,10 $ en mai. En janvier 2020, c’était 9, 06 $. Au cours des trois dernières années, une légère hausse avait été observée entre janvier et mai, il ne semble donc pas y avoir un effet lié à la pandémie. (Le données de juin sont en cours de collecte)

Les catégories d’aliments ayant subies les plus importantes augmentations depuis avril: fromage et produits céréaliers. Une augmentation de 8,26% pour le fromage, et de 14,10% pour les produits céréaliers, avec notamment la farine. Le prix moyen pour la catégorie des fruits a quant à lui diminué de 14,32% depuis avril.

2. Des items indisponibles

En avril, plus denrées de base manquaient lors du relevé fait en épicerie : farine, huile, vinaigre, épices, légumineuses, poisson surgelé étaient absent ou limités dans plusieurs étalages. En mai, la disponibilité s’est améliorée, mais la farine, surtout de blé entier pouvait encore manquer. Ces denrées, vraiment de base, sont rarement manquantes lors des relevés habituels que nous faisons. On ne parle pas ici de pénurie, mais de disponibilité au moment d’effectuer le relevé de prix : les changements dans les habitudes de consommation, dans l’organisation du travail des commerçants et dans la chaîne d’approvisionnement étant les hypothèses plausibles pour expliquer ces manques en début de crise.

3. En personne ou en ligne

Le coût du Panier à provisions nutritif était similaire selon que le relevé était fait en magasin ou en ligne. Évidemment cela exclut toutefois les frais de préparation et de livraison. Rappelons qu’en début de crise, c’était également les délais pour accéder au service et obtenir sa commande en ligne qui était un important défi.

4. Variations de prix pour certains groupes d’aliments

Bien que le coût global du Panier à provisions nutritif soit assez stable, nous avons observé certaines variations de prix pour certains groupes d’aliments. Par exemple, en avril, le beurre d’arachides a connu une réduction d’environ 20%, le foie, une augmentation de 100,00% et les matières grasses (mayonnaise et huiles végétales) ont baissé de près de 15%. Toujours en avril, on a mesuré une augmentation du prix de 13,70% pour le groupe des fruits et une diminution du prix de 9,20% pour la catégorie des légumes. En mai, c’était les produits céréaliers dont la farine qui avait augmenté de 14% et le fromage qui avait diminué de 8%, alors que les fruits ont connu une baisse de 14%, éliminant la hausse observée en avril.

5. Droit et accès à l’alimentation

Bien que les données des relevés de prix tenus durant la pandémie soient encourageantes puisqu’elles ne nous alarment pas sur des hausses significatives pour le coût d’une alimentation de base variée et adéquate, la crise a mis en lumière et amplifié un problème déjà bien présent : celui du droit et de l’accès (en tous sens) à l’alimentation. En effet, la baisse des revenus d’une grande partie de la population à la mise en pause du Québec, combinée à plusieurs facteurs comme la capacité de se déplacer ou de recourir à des services en ligne, de payer pour de la livraison, de faire des stocks, de transformer des ingrédients de base, ont mis une partie plus grande de la population en situation d’insécurité alimentaire, dans une période où les ressources d’aide étaient limitées, elles aussi occupées à s’adapter à la crise.  À 1020$ par mois pour un panier pour 4 personnes, cela représente 25% du revenu de la famille si les deux adultes bénéficient de la PCU, afin de combler leurs besoins et favoriser leur santé, on espère donc que celle-ci paie moins de 25% de son revenu pour se loger afin d’assumer toutes les autres dépenses pour subvenir à ses besoins de base. La réflexion sur comment le Québec peut favoriser le droit et l’accès à l’alimentation, n’en devient que plus pertinente et plus urgente.

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5 moyens de s’y retrouver dans la jungle alimentaire

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 27 octobre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Julie DesGroseillers. Connue pour animer des conférences, comme porte-parole du Mouvement J’aime les fruits et légumes et auteure de cinq livres dont La Jungle alimentaire, Comment s’y retrouver qui est paru cet été sous peu, la sympathique nutritionniste vient justement nous aider à nous démêler dans cette offre plus que variée que les épiciers nous proposent. | Par Julie DesGroseilliers, nutritionniste et auteure


Vous laissez-vous parfois séduire par un bel emballage? Savez-vous pourquoi ce sont presque toujours les mêmes produits et marques qui se retrouvent sur les tablettes à la hauteur des yeux? Entre une céréale à déjeuner peu sucrée contenant des additifs et une autre plus sucrée, mais faite que d’ingrédients naturels, laquelle serait un meilleur choix pour votre santé? Avouez qu’il est facile de s’y perdre dans cette jungle alimentaire offrant plus de 40000 produits différents! Voici donc 5 trucs pour reprendre le contrôle de votre panier.

1. Connaître ses besoins

Comme beaucoup de décisions se prennent sur le lieu d’achat, et qu’il est facile de se laisser influencer par les nombreuses stratégies marketing, préparez une liste de vos besoins avant d’aller à l’épicerie (ex. nombre de repas à couvrir, collations pour l’entraînement, aliments de base manquants). Si vous n’êtes pas du type « liste », photographiez le contenu de votre frigo et de votre garde-manger. Rendu à l’épicerie, vous aurez sous les yeux ce qui vous manque vraiment.

2. Être critique

Les emballages alimentaires sont des publicités « muettes » mais très efficaces. Beaucoup d’informations y sont présentées, une partie étant obligatoire (ex.: liste des ingrédients, tableau de la valeur nutritive) et le reste ajouté volontairement par le fabricant (ex.: allégations, logos) pour nous conquérir. Comme l’objectif des emballages est d’attirer notre attention, il importe d’être critique et de chercher à comprendre ce que cachent réellement les produits vendus.

3. Scruter attentivement la liste des ingrédients

La liste des ingrédients est la meilleure source d’information pour juger la qualité d’un aliment. Il s’agit du critère de sélection numéro 1. En général, une courte liste d’ingrédients familiers est synonyme d’un choix gagnant, surtout si ce sont des ingrédients que l’on retrouve à la maison. Pour éviter que l’épicerie vous prenne des heures, ciblez 1 ou 2 catégories par semaine. Par exemple, débutez par comparer les listes d’ingrédients des céréales à déjeuner et des pains tranchés, et la semaine suivante, optez pour d’autres produits.

4. Lever et pencher les yeux

Tout ce qui se trouve à la hauteur des yeux dans une épicerie attire davantage notre attention que ce qui est posé plus haut ou plus bas. Voilà pourquoi les places les plus convoitées par les transformateurs alimentaires sont celles à la hauteur des yeux. Malheureusement, les entreprises ayant les moyens de se payer ces endroits plus dispendieux fabriquent rarement les produits les plus intéressants d’un point de vue nutritionnel. Ainsi, levez et baissez les yeux pour faire des trouvailles plus gagnantes.  Et rappelez-vous que les fruits et légumes devraient voler la vedette de votre panier d’épicerie… si vous souhaitez qu’ils soient la star de vos assiettes !

5. Analyser les produits en promotion

Pour vous assurer de faire de bonnes affaires, alias de vraies économies, prenez le temps d’examiner les articles en promotion. Le prix pour 100 g ou pour 100 ml indiqué sur l’étiquette placée devant chaque produit demeure la technique la plus efficace pour comparer le prix des produits de formats différents et donc, pour économiser.

Les astuces de cette chronique sont tirées du livre LA JUNGLE ALIMENTAIRE, COMMENT S’Y RETROUVER de Julie DesGroseilliers, publié aux éditions La Presse.

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5 fois où le thon donne le ton

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 17 novembre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait la nutritionniste Stéphanie Côté, auteure, conférencière, créatrice des vidéos « DIY ta bouffe » et collaboratrice avec de nombreux médias à la télé, à la radio et sur le Web. Passionnée d’alimentation, celle-ci est venue expliquer les vertus du thon, mais aussi faire part de la polyvalence de cet aliment. | Par Stéphanie Côté


Le thon est l’aliment polyvalent par excellence! Il se conserve longtemps dans le garde-manger et c’est toujours bon d’en avoir quelques conserves sous la main. Et détrompez-vous, on ne le mange pas seulement en sandwich! Il y a tellement de façons originales d’utiliser cet aliment, et on vous en suggère 5 ci-dessous.

1. Croquettes de thon

Les croquettes de thon sont plus faciles à faire qu’on ne le pense! Prenez simplement du thon mélangé avec des haricots blancs (légumineuses), enrobé de chapelure. Des croquettes croustillantes que vous pouvez accompagner de sauce tomate. En plus, on peut les mettre au congélateur, qu’elles soient cuites ou non.

2. Un poké bowl

Ce met frais et tendance peut aussi être réalisé avec du thon en conserve, ce qui rend le tout facile à faire et surtout moins dispendieux. Délicieux avec une mayonnaise à la sriracha. Pour la sauce, je privilégie un mélange de mayonnaise et de yogourt grec nature.

3. Dans des pâtes, mille et une manières

Du thon dans des pâtes, c’est vraiment bon et surtout ça ajoute des protéines au plat! Ajoutez-en dans une sauce tomate, une béchamel (avec du fromage) ou des pâtes au pesto.

4. Version asiatique

Le thon façon asiatique : un riz à la chinoise, mais avec du thon plutôt que du poulet, pourquoi pas ! Idéal lorsqu’on veut vider le frigo, on ajoute plein de légumes, du thon en conserve, du riz cuit, assaisonner avec de la sauce soya et voilà!

5. En salade

Évidemment, le thon c’est bon en salade, et ce de multiples façons. Le thon est bon dans une salade de verdure, dans une salade de carottes râpées, il ajoute un petit quelque chose à une salade de chou, dans une salade de tomates, ou une salade de haricots verts. Essayez du thon assaisonné pour donner encore plus de goût!

Bonus : le thon en snacking santé

Il existe un moyen de manger du thon sur le pouce ou pour le lunch, et ce, sans aucune préparation… Les Bols Bistro de Clover Leaf sont une option saine pour le lunch. Tous les Bols Bistro Clover Leaf sont un repas protéiné complet, riche en fibres et sans agent de conservation. Ils regorgent d’ingrédients délicieux et sains, notamment du thon sauvage, des légumes, des haricots et du riz ou des pâtes à grains entiers. Ils sont offerts en trois délicieuses saveurs : Riz à la mexicaine, Macédoine espagnole et Pâtes méditerranéennes. Les Bols Bistro Clover Leaf sont très pratiques et faciles à ranger et à stocker (aucune réfrigération nécessaire). De plus, ils viennent dans un bol individuel qu’il suffit de chauffer 30 secondes au four à micro-ondes. En 2020, ils ont remporté un prix dans le cadre des Grands Prix DUX et avec raison. Ils sont sains et vraiment délicieux !

Pour en savoir plus au sujet de Stéphanie Côté :

Stéphanie Côté a écrit 5 best-sellers dans la collection « Savoir quoi manger – 21 jours de menus » aux Éditions Modus Vivendi: Grossesse, Bébés, Enfants, Nutrition sportive et La Santé par l’intestin (sur le microbiote).

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Les avantages de cuisiner la patate douce

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 10 novembre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Sébastien Tétreault, fondateur de Wisely Foods. Diplômé en entreprenariat, ce végétarien et passionnée par l’anti-gaspillage a fait ses classes dans le monde du marketing alimentaire avant de créer une compagnie à son image. | Par Sébastien Tétreault, Fondateur et Président de Wisely


C’est un fait, chaque année plus de la moitié des aliments que nous cultivons sont jetés. Et pourtant, ces aliments sont encore bons à la consommation.

1. Connaissez-vous bien les bienfaits de la patate douce

La patate douce est une excellente source de fibres. Elle contient plus ou moins 3 g de fibres par portion de 100g, soit deux fois plus que dans une patate blanche. Ces fibres vont avoir pour rôle la régularisation de la fonction gastro-intestinale, la diminution des taux de cholestérol ainsi que la gestion de la glycémie.

Il est intéressant de savoir que l’indice glycémique de la patate douce est de 70 et celui de la pomme de terre régulière varie entre 80 et 111 selon la variété. Consommer des aliments à faible indice glycémique peut aider les personnes souffrant de diabète, ou qui sont à risque, de mieux contrôler leurs glycémies.

2. La patate douce est une excellente source de vitamines et minéraux

En effet, la patate douce est riche en vitamine A, celle-ci contribue à la croissance des os et des dents, maintient la peau en santé et protège contre les infections. Il s’agit d’une des meilleures sources de vitamine A. Elle est donc idéale pour les végétariens ou végétaliens, car de nombreuses autres sources de vitamine A sont d’origine animale (produits laitiers et poissons). Il n’y a aucune vitamine A dans les patates blanches.

Elle est riche en riches en vitamine C, ce qui aide à l’absorption du fer et soutien du système immunitaire. Elle en contient 30% de plus que dans la patate blanche.

Elle est riche en caroténoïdes, des antioxydants qui vont lutter contre les radicaux libres, qui aident à la stimulation de la réponse immunitaire grâce aux antioxydants et au ralentissement de la détérioration des fonctions cognitives qui seraient dues à la forte teneur en antioxydants

La patate douce contient également du Potassium qui (régularise la pression artérielle) du magnésium ainsi que les vitamines B6 et B5.

3. Produit anti-gaspillage

Dans certains pays, on mange les feuilles de la patate douce comme on mange des épinards, ici, au Québec. Ces feuilles peuvent être mangées crues, en sauté, bouillies ou pressées en jus.

Non seulement les vignes de patates douces sont faibles en calories (12 calories par tasse), mais elles sont une excellente source de fibres, antioxydants, vitamines essentielles A, B, C, D, E et K et minéraux comme la niacine, la thiamine et le bêta-carotène.

4. Une de recettes à faire avec des patates douces

Évidemment, la patate douce peut être cuisinée de 1001 façons (purée, frites, galette de burger, muffins, scones, biscuits, etc.). Je vous propose d’essayer cette croûte de pizza simple à cuisiner tous les jours.

Cette recette est facile à préparer, bonne pour la santé, végane, sans gluten, faite avec seulement 5 ingrédients… et surtout délicieuse !

Ingrédients

1 tasse de purée de patate douce
3/4 tasse de farine de riz blanc
1/3 tasse de farine de tapioca
1 cuillère à café de levure alimentaire
1/2 cuillère à café de sel

Étape 1 : Cuire à la vapeur et écraser vos patates douces

Peler votre patate et la cuire à la vapeur jusqu’à ce qu’elle se défasse à la fourchette. Bien l’écraser dans un bol. Combinez avec un « œuf » de lin épaissi. C’est tout, parce que cette recette ne nécessite pas d’huile.

Étape 2 : Combinez les ingrédients secs et les assaisonnements

Utilisez une combinaison de farine de riz brun, de farine de tapioca et de poudre à pâte pour aider la croûte de pizza aux patates douces à obtenir la bonne consistance. On ajoute des assaisonnements pour donner de la saveur à notre pâte.

Lorsque vous mélangez les ingrédients secs ensemble, ajoutez-en la moitié aux patates douces et mélangez le tout à la fourchette. Ensuite, ajoutez le reste des ingrédients secs et utilisez votre main pour pétrir le tout. La pâte doit être assez humide, mais ne doit pas coller à votre main. Il s’agit donc de juger la quantité au fur et à mesure.

Étape 3 : On roule, on cuit, on mange

Roulez ensuite la pâte obtenue entre deux feuilles de papier parchemin pour éviter qu’elle ne colle. On décolle ensuite le papier du haut qu’on conserve pour une étape subséquente.

Mettez votre pâte au four pendant 10 minutes. Lorsque vous la sortez, retournez votre pâte de l’autre côté puis ajoutez vos garnitures préférées et selon votre régime alimentaire. Cette croûte est capable d’en prendre.

Une fois que vous avez fini de décorer votre pizza, remettez-la au four pendant 10 à 12 minutes supplémentaires. Il ne vous restera qu’à la déguster à sa sortir du four !

Note : On peut utiliser cette croûte aux patates douces pour faire pizza traditionnelle, mais il est possible d’être créatif et d’en faire une pizza dessert par exemple.

À force de faire des tests, vous arriverez à déterminer les meilleures quantités et à doubler et tripler vos recettes pour fabriquer des pizzas extra-larges !

Astuces

Cette pâte à pizza peut être préparée à l’avance. Placez-la dans un récipient hermétique. Elle se conservera au réfrigérateur jusqu’à 3 jours avant utilisation.

Selon que vous désiriez ou non avoir des morceaux de patates douces dans votre croûte, il faudra faire cuire plus ou moins longtemps votre patate à la vapeur.

Pour en savoir plus sur Wisely:

Wisely a pour mission d’apporter plus de bien à votre santé et celle de la planète. Nous réduisons le gaspillage alimentaire en revalorisant les rejets et surplus de transformation de l’industrie alimentaire en produits sains, délicieux et nutritifs. Découvrez les pizzas Wisely, notre gamme de pizzas surgelées, végétaliennes, sans gluten et faites à partir de patates douces revalorisées – une première sur le marché.

Bref, Wisely vous donne une tonne de raisons de manger encore plus de pizza.

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5 moyens d’éviter le gaspillage à l’halloween

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 20 octobre, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Florence-Léa Siry, l’auteure et conférencière bien connue pour militer en faveur de l’environnement via son populaire site chicfrigosansfric.com. Fidèle à son habitude et à ses convictions, Florence-Léa Siry a proposé aux internautes des moyens simples de rendre l’Halloween recyclable et compostable.


Cette année, l’Halloween risque d’être un peu différente. Décorerez-vous une citrouille pour le simple plaisir de la tradition ? Que la réponse soit positive ou non, il y a moyen de récupérer ce merveilleux fruit, tout comme les bonbons récoltés en trop (ou que vous n’aurez pas distribué… triste souvenir de cette Halloween du 1er novembre 2019!)

1- On sauve les citrouilles de la poubelle

Depuis quelques années, je consomme 99% de mes citrouilles… ne laissant que le pédoncule pour le bac brun ! Ensuite, je la décortique. En ce qui concerne les graines, j’adore les cuisiner et les manger un peu dans tout et de toutes sortes de façons, que ce soit dans une salade, des granolas ou seules en collation.

La peau est également comestible. Il suffit de bien la nettoyer, avec du bicarbonate de soude et de l’eau. Il suffit ensuite de la cuisiner normalement, comme on le ferait avec la peau d’une carotte ou d’un poivron. Génial, non ?

2- La citrouille à toutes les sauces

La citrouille, je l’utilise partout et elle complète nombre de mes recettes. Smoothie, sauce aux prunes à la citrouille, etc. (vous pouvez visiter mon blogue pour obtenir ces recettes https://chicfrigosansfric.com/energir/sauver-citrouilles-halloween-gaspillage/).

Toutefois, j’ai un véritable faible pour le chai latte à la citrouille. Le soir, lorsque je veux me relaxer, je me prépare cette boisson. C’est un vrai délice. J’oserai même prétendre que ma version simplifiée est encore meilleure que les populaires « pumpkin chai tea » des chaînes de cafés !

Ingrédients

  • 1 part de thé chai
  • 1 part de lait
  • 1 part de purée de citrouille
  • Sucrant

Préparation

  • Déposez tous les ingrédients dans un mélangeur.
  • Mélangez jusqu’à obtention d’une texture lisse.
  • Servir chaud ou froid, à votre convenance. La bonne nouvelle c’est que les deux sont tout aussi bons !

3- Transformer les citrouilles en énergie renouvelable

Si vous découpez vos citrouilles, l’idéal est de les conserver à l’extérieur de la maison. À l’intérieur, ce fruit aura tendance à ramollir et à pourrir plus rapidement. Si, par malheur, les écureuils ou autres insectes étaient venus grignoter vos belles citrouilles avant de les transformer, il vaut mieux les déposer dans votre bac brun. En ne jetant pas votre citrouille aux ordures, vous évitez l’enfouissement de matières organiques qui contribuent au réchauffement climatique. Lorsque mises dans le bac brun, les déchets alimentaires, dont vos citrouilles, pourraient devenir du gaz naturel renouvelable et ainsi chauffer un immeuble… et non, pas de crainte qu’un fantôme d’Halloween vienne vous terroriser la nuit !

4- À la rescousse des bonbons

Vous arrive-t-il d’oublier les bonbons d’Halloween et de ne les retrouver que quelques semaines avant l’Halloween de l’année suivante? Moi qui n’aie pas trop la dent sucrée, je dois avouer que ça m’arrive à chaque fois !

Si vous aimez les biscuits aux pépites de chocolat, vous adorerez cette version zéro gaspi. Le canevas est plutôt simple, et nous n’avez qu’à y ajouter les garnitures de votre choix. L’avantage des biscuits touski, c’est que les combinaisons sont infinies.

Si vous êtes gourmand, je vous invite à ajouter des miettes de chips ou des pretzels. Les cubes de caramel, ou même des suçons, bien hachés, sont également délicieux.

Voici ma recette bien simple :

Ingrédients

  • 1 œuf
  • 1 jaune d’œuf
  • ½ tasse de sucrant
  • ¾ tasse de gras solide
  • ½ cuillère à thé de bicarbonate de soude
  • 1 ½ tasse de farine tout usage
  • Pincée de sel
  • 1 tasse de bonbons d’Halloween

Préparation

  • Placer la grille au centre du four et le préchauffer à 350 °F (180 °C)
  • Dans un bol, mélanger les œufs, le sucre et le gras jusqu’à ce que le mélange soit crémeux. Ajouter le bicarbonate de soude et brasser à nouveau.
  • Incorporer la farine et le sel, et mélanger.
  • Lorsque la pâte est homogène, ajouter les restes de bonbons d’Halloween.
  • La pâte doit refroidir avant de cuire. Réfrigérer une heure ou 20 minutes au congélateur.
  • À l’aide d’une cuillère à soupe, former des boules d’environ 3 centimètres. Bien rouler dans les mains et déposer sur la plaque de cuisson. Laisser 5 cm entre chaque biscuit.
  • Cuire au four pendant 14 minutes, ou jusqu’à ce que les biscuits soient bien grillés.

5- Fans de sucré

S’il vous restait ces fameux petits caramels récoltés durant le porte-à-porte du 31 octobre, sachez qu’il est possible de les transformer en délicieuse fondue. Armez-vous de patience, car retirer la cellophane de chaque petits cubes, c’est long! Mais au final, vous serez récompensé. Vous pouvez les faire fondre au bain-marie. J’aime bien assaisonner le tout en ajoutant un filet de rhum, un fond de crème et des épices de tarte à la citrouille. Attention, c’est addictif!

Si vous aimez les brochettes de cristaux de sucre, vous aimerez cette belle petite idée farfelue. Utilisez les suçons pour sucrer votre thé. Vous pourriez également les faire fondre dans de l’eau chaude et utiliser cette eau comme base pour une délicieuse limonade. Certains font même infuser des suçons dans du rhum ou de la vodka. C’est très bon!

Alors cette année, on ne laisse rien de côté à l’Halloween ! Faut pas avoir… peur d’essayer ! BOUH !

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5 moyens d’éviter le gaspillage alimentaire

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 13 octobre, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Guillaume Cantin qui se décrit à juste titre comme un humain au service des humains. Sa passion pour la cuisine est plus qu’un métier : elle est un moyen de construire un monde meilleur et aider les autres. Gagnant de la première saison de l’émission Les Chefs! de Radio-Canada, il met maintenant à profit ses talents pour enrayer la problématique du gaspillage alimentaire en tant que co-initiateur et directeur général de l’OBNL La Transformerie. Par Guillaume Cantin.


Le gaspillage alimentaire est un problème complexe et massif. Environ 1/3 de la nourriture produite va à la poubelle. La recette de la moralisation n’est pas gagnante. L’approche positive est la clé pour qu’ensemble, nous puissions enrayer le tout.

1. Autodiagnostic

Il n’existe pas de solution miracle pour tous au gaspillage alimentaire à la maison. Toutefois, une solution très intéressante et adaptable est : l’autodiagnostic. C’est un outil qui peut même devenir un jeu avec des enfants. Mais, qu’est-ce que c’est concrètement ? Commençons par afficher une feuille sur le réfrigérateur ou ayons un tableau en cuisine. Ensuite, il s’agit juste de prendre quelques secondes à chaque fois pour noter ce qu’on gaspille et la raison. Au bout d’un mois, prenons quelques minutes pour analyser et voir où nous pourrions faire des changements pour s’améliorer un pas à la fois.

2. Date de péremption

La date de péremption est une des raisons principales du gaspillage. Indicateur de fraîcheur lorsqu’un aliment n’est pas ouvert, les aliments sont rarement non comestibles le lendemain de la date de péremption. N’ayons pas peur de faire confiance à nos sens : l’odorat, la vue et le goût.

3. Concept des recettes… changer les réflexes !

Il nous est tous arrivé d’acheter des ingrédients pour une recette et d’en avoir trop. Pour éviter cette situation, ayons des véhicules pour cuisiner et utiliser les aliments qui traînent dans le réfrigérateur ainsi que dans le garde-manger. Développons nos réflexes avec des véhicules comme : lasagne, omelette, pain aux fruits, salade, smoothies, soupe, etc. En ayant des ingrédients de base (bouillon, œufs, pâte alimentaire, yogourt, etc.) sous la main pour les réaliser, on peut arriver facilement à nos fins.

4. Organisation réfrigérateur

Une bonne organisation et gestion du réfrigérateur peuvent devenir clé dans la réduction du gaspillage à la maison : utiliser des contenants transparents, ne pas mettre d’aliments fragiles dans la porte du réfrigérateur, vérifier si le réfrigérateur est à la bonne température, créer une section « Mangez bientôt ! », etc.

5. Consultation publique gaspillage alimentaire à Montréal

Le 27 octobre prochain, une consultation publique sera lancée à Montréal. En tant que citoyen(ne), c’est un très bon moyen de prendre part à changer les choses collectivement. Il faut écrire un mémoire. Quoi ? Un mémoire ? Et non, c’est vraiment plus simple que s’en a l’air. Il ne s’agit pas d’écrire une thèse de doctorat. Ça peut être tout simplement une phrase, une page pour exprimer une ou des idée(s).

6. Point boni ! Faire des conserves

Quel meilleur moyen que de conserver des aliments en réalisant des conserves. La conserve est idéale pour capturer le moment optimal d’un aliment. Avec notre projet Les Rescapés à La Transformerie, c’est l’approche que nous avons choisie pour réaliser de délicieuses tartinades avec des fruits parfaitement mûrs récupérés en épicerie.

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5 moyens de favoriser une alimentation saine à Montréal

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 6 octobre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Richard D. Daneau. Après avoir travaillé pendant près de 30 ans dans l’industrie de transport et avoir été copropriétaire d’un manufacturier d’équipement de transport spécialisé pendant 15 ans, il est interpelé par le déficit intergénérationnel et par les bienfaits humanitaires de Moisson Montréal jumelés aux immenses impacts écologiques découlant de la réduction du gaspillage alimentaire. Il y est directeur général depuis 2016.


Début octobre, le Conseil du Système alimentaire montréalais rendait public son plan d’action plan constitué de 92 projets pour favoriser l’accès à une alimentation saine, diversifiée, de proximité, abordable et durable pour tous. Des projets structurants, novateurs, qui emmènent les intervenants du milieu à travailler ensemble ! Cette grande mobilisation est d’autant plus importante que la pandémie a fait ressortir les failles du système alimentaire à Montréal.

Voici les cinq grands moyens mis en œuvre pour de favoriser une alimentation saine, diversifiée, abordable, de proximité et de qualité à Montréal :

1. Améliorer l’accès au marché pour les produits locaux

Avec une population de près de 2 millions de personnes, l’agglomération de Montréal constitue de loin le principal bassin de population à nourrir au Québec. Malgré l’importance de ce marché, la part des aliments provenant de l’extérieur du Québec est toujours très importante et les producteurs et transformateurs locaux rencontrent des obstacles à trouver des débouchés pour leurs produits. Il convient donc de favoriser l’accès au marché montréalais pour les produits locaux afin de renforcer l’activité des entreprises du secteur et d’assurer leur pérennité.

2. Diminuer l’empreinte écologique du système alimentaire

Le secteur agroalimentaire représenterait 15 à 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) et 20 à 30 % de l’impact environnemental global. En parallèle, la hausse démographique prévue entraînera une hausse des besoins et aura un impact certain sur l’environnement, alors que le régime nord-américain — riche en viandes, en produits importés et hautement transformés — est déjà néfaste pour l’environnement, et qu’un tiers des aliments produits sur la planète sont gaspillés. Il importe donc de miser sur des stratégies de réduction du gaspillage alimentaire, de privilégier des choix alimentaires écologiques et durables et d’encourager l’agriculture urbaine.

3. Réduire l’insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire désigne la privation des individus et des ménages pour assurer leur besoin de se nourrir convenablement afin de mener une vie saine et active et est associée à un revenu inadéquat et aux exigences financières du ménage. Les meilleurs moyens de combattre l’insécurité alimentaire sont les approches basées sur le revenu et le logement (politiques et programmes provinciaux et fédéraux) et celles basées sur l’alimentation (ex. : mesures alimentaires scolaires et aide alimentaire d’urgence).

4. Améliorer la qualité nutritionnelle des aliments

Plusieurs stratégies permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments, et impliquent différents paliers gouvernementaux : la reformulation des aliments transformés, les politiques alimentaires institutionnelles, les instruments économiques, les actions visant à restreindre la publicité d’aliments qui nuisent à la santé et le zonage pour restreindre la présence de commerces de restauration rapide.

5. Miser sur la collaboration intersectorielle

Le besoin de mettre en place des instances régionales en alimentation a été identifié à travers le monde, de par la complexité des enjeux alimentaires et la nécessité qui en découle de rallier les expertises et leviers d’une grande variété d’acteurs afin de réaliser les changements souhaités au système alimentaire. Ce n’est pas différent à Montréal.

Ce que le Conseil du Système alimentaire a dévoilé dernièrement, c’est un plan de match ambitieux pour mobiliser tous les acteurs de la scène alimentaire montréalaise et les emmener à travailler dans la même direction pour vraiment faire bouger les choses. Terminés les silos… c’est une grande mobilisation qui s’amorce !

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5 viandes différentes à découvrir

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 29 septembre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait la colorée Mélanie Beaulac, propriétaire de La Bouchère et de Tout est dans le sac. Petite fille de boucher, elle a démarré son entreprise qui a pour objectif d’améliorer l’offre alimentaire, favoriser des partenariats locaux et mettre de l’avant la qualité du terroir québécois. À la suite de son passage récent lors d’une de nos capsules, les consommateurs ont voulu en apprendre davantage quant à des alternatives de viandes.


1. Osso-buco

En boucherie, le jarret de boeuf est la patte avant/arrière sur laquelle le morceau de viande sera prélevé. Gélatineuse, il s’agit d’une viande très gouteuse la présence de son os à moelle rendent les plats mijotés très onctueux. La température interne doit atteindre 160 à 165 °F (71 à 74 °C) selon l’épaisseur des tranches de jarret.

2. Poulet crapaudine mexicain

Premièrement, il faut enlever complètement la colonne vertébrale du poulet entier que nous allons garder au réfrigérateur avec le reste de la carcasse après avoir enlevé la chair cuite, pour la cuisson d’un bouillon maison. En utilisant un couteau bien aiguisé ou des ciseaux de cuisine capables de couper les petits os de la colonne ensuite, on le retourne et on aplatit le poulet le plus possible. Il aura alors un aspect de crapaud, d’où le nom. Tout simplement rôti au four il cuira uniformément, jusqu’à température interne de 165°F, et jusqu’à un croustillant désiré. Si vous utilisez le four barbecue, cuisez à un feu indirect.

3. Agneau miel de sapin

Une viande exceptionnelle qui se démarque par ses nombreuses possibilités d’apprêt, ses excellentes valeurs nutritives et sa simplicité à la cuisiner. La température interne pour une coupe entière et morceaux, mi-saignant 63 °C (145 °F), à point 71 °C (160 °F), bien cuit 77 °C (170 °F)

4. Veau stroganov

De manière générale, le veau comporte énormément de bienfaits et possède de belles valeurs nutritionnelles. Pour cette recette nous utiliserons le rôti de palette avec os pour récupérer toutes les saveurs, il est fortement suggéré de toujours saisir la viande de veau au préalable afin qu’il ne se développe rien d’inapproprié lors de la phase critique en cuisson à basse température. De plus, cette opération donnera une belle couleur à la viande et plus de saveur. Déposer la viande dans la mijoteuse ou la cocotte puis y verser le liquide. Laisser cuire jusqu’à ce que la viande cède facilement sous la pression ou que la température interne atteigne 195 °F (90 °C).

5. Lapin aux morilles

Le lapin quant à lui peut tout aussi bien être préparé au four qu’en mijoteuse. Il convient d’arroser régulièrement le lapin avec son jus de cuisson pour que la viande reste tendre. Le lapin est également délicieux mijoté en cocotte. Après avoir fait revenir la viande dans un peu de matière grasse, laissez le lapin mijoter dans une sauce jusqu’à ce que la cuisson idéale soit obtenue plus précisément jusqu’à 158°F (70°C) de cuisson interne.

Mélanie nous offre en prime la recette complète de son Veau Stroganov à découvrir ici. Et si vous voulez découvrir d’autres recettes de Mélanie. Visitez son site labouchere.ca

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5 raisons de consommer le lait produit au Québec

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 21 septembre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Isabelle Neiderer. Cette diététiste a consacré la majeure partie de sa carrière chez Les Producteurs laitiers du Canada où elle agit actuellement comme Directrice, Nutrition et Recherche.  Puisqu’à ce titre, son rôle consiste à faire connaître le rôle des produits laitiers au sein d’une saine alimentation auprès de divers publics et dirige le programme de financement à la recherche en nutrition et en production laitière des PLC, elle en a profité pour rappeler l’importance de boire de du lait.  | Par Isabelle Neiderer, Diététiste professionnelle et Directrice, Nutrition et Recherche aux Producteurs laitiers du Canada


De nos jours, l’acte de manger s’est complexifié.  De nouvelles considérations sont venues s’ajouter à l’ensemble des facteurs pouvant influencer les choix alimentaires.  Le lait de chez nous satisfait-t-il les attentes des consommateurs actuels?  Voyons-y de plus près.

1. Le lait, un aliment d’ici, produit par des gens d’ici

Il y a un réel engouement pour l’achat local en ce moment au Québec et acheter du lait d’ici, s’insère tout à fait dans cette tendance actuelle.  Boire du lait, c’est en fait poser un geste pour soutenir l’économie locale.  Au Québec, on compte un peu plus de 4 900 fermes laitières à travers le Québec.  Elles sont un rouage important de l’activité économique dans l’ensemble des régions, car les fermes laitières contribuent à soutenir les entreprises locales dans une variété de secteurs et à maintenir plusieurs emplois stables dans leur région.

2. Le lait d’ici : un aliment produit selon des normes de très haute qualité

De nos jours, les gens accordent de plus en plus d’attention à ce qu’ils mangent et à la provenance des aliments. Et les produits laitiers de chez nous reflètent ces valeurs qui sont importantes pour les Québécois et Québécoises. En effet, le lait de partout au pays est produit selon des normes de qualité strictes afin de garantir sa pureté, sa fraîcheur et sa salubrité. Il faut aussi savoir que tout le lait est systématiquement testé pour s’assurer qu’il n’y a pas de résidus d’antibiotique. L’utilisation d’hormones, comme la somatotropine bovine recombinante, pour stimuler la production de lait est également interdite au Canada. Le logo de la vache bleue sur un produit est donc un gage que celui-ci est de grande qualité, qu’il rencontre des normes très strictes et qu’il est produit avec rigueur et salubrité.

3. Le lait est un aliment produit avec le souci de préserver l’environnement pour les générations actuelles et futures

L’environnement est de plus en plus au cœur des préoccupations des consommateurs et c’est également une priorité pour les producteurs laitiers à travers le pays.  L’empreinte carbone des vaches laitières canadiennes a diminué de 7% entre 2011 et 2016 grâce à l’investissement des producteurs dans la recherche et l’amélioration des pratiques à la ferme.  Le lait canadien possède en fait l’une des empreintes carbones les plus faibles au monde. Toute la production laitière au Canada ne représente qu’environ 1 % des émissions de gaz à effet de serre du Canada.  La production laitière utilise également très peu des ressources en eau du Canada, soit environ 0,02 % de l’eau douce du sud du Canada.

4. Peu transformé, le lait est naturellement nutritif

Le lait est un aliment très peu transformé et naturellement nutritif, des attributs recherchés par les consommateurs actuels.  Il est aussi une source fiable de 15 nutriments importants. Le lait et les produits laitiers sont en fait parmi les rares aliments à être à la fois riche en calcium et à procurer du calcium qui est bien absorbé par notre organisme, ce qui n’est souvent pas le cas des autres sources de calcium et des boissons végétales enrichies.  Contrairement aux boissons végétales, le lait est aussi une excellente source de protéines complètes de très haute qualité, parmi les meilleures qui soient, pour favoriser la bonne croissance des enfants ainsi que pour bâtir des muscles forts et les régénérer après l’activité physique. Tout cela fait du lait un atout particulièrement intéressant à avoir dans notre alimentation.

5. Le lait répond aux besoins nutritionnels et santé à tout âge

La plus récente enquête nationale sur la nutrition révèle que de nombreuses personnes ont un apport insuffisant de magnésium, de calcium, de vitamine A, de vitamine D, de potassium et de zinc.  Le lait est une source de ces six nutriments.  Cette enquête a aussi démontré que l’insuffisance en calcium s’est grandement aggravée en 10 ans.  Elle touche maintenant 80% des filles, de 55% à 70% des garçons, de 60% à 80% des femmes et de 50% à 80% des hommes.  De plus, les bienfaits des produits laitiers s’étendent bien au-delà des os. Les études sont en effet nombreuses à démontrer leur rôle bénéfique dans la prévention du cancer colorectal, de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2.

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5 trucs pour une rentrée réussie

Dans le cadre de La Petite Conversation diffusée en direct sur le site le DUX mieux manger, mieux vivre le 15 septembre dernier, l’animatrice et ambassadrice du mouvement DUX, Lyne Gosselin, recevait Nathalie Regimbal. Cette diététiste-nutritionniste complice de l’alimentation des enfants âgés de 0 à 17 ans et de leur famille que ce soit à titre de porte-parole, de consultante, d’auteure ou de clinicienne, avait des conseils et outils futés à nous offrir. | Par Nathalie Regimbal, Dt.P. 


À chaque rentrée scolaire, certains parents sont découragés à l’idée de devoir préparer la boîte à lunch. D’autres sont pleins de bonne volonté, mais déjà après la première semaine de classes, le découragement se fait sentir. Pour éviter cela, il faut tout simplement voir notre cuisine comme une véritable caverne d’Ali Baba.

1- Créer une boîte à idées

Avoir une boîte à idées est un incontournable. Au début de chaque année scolaire, il suffit de sortir la boîte à idées pour se laisser inspirer. On la sort également au courant de l’année quand les enfants ont le goût de changement. Au fil du temps, on y ajoute tout ce qui nous dépannera le moment venu.

Une boîte à idées peut ne pas vraiment être une boîte… Elle peut être virtuelle ou tangible. Pour ma part, j’ai une version virtuelle qui est en fait l’album photo de mon téléphone intelligent. Je prends tout simplement des photos ou je fais des captures d’écran de tout ce qui pourrait m’être utile. Et j’ai ma boîte à idées « tangible » qui est en fait une chemise en papier dans laquelle je mets des découpures de revue, des listes, des fiches recettes prises à l’épicerie, des petites brochures ou des dépliantes, etc.

Que peut-on retrouver dans une boîte à idées :

  • Recettes de garnitures à sandwich, salades et soupes-repas;
  • Recettes de repas à mettre en thermos;
  • Recettes de muffins, de barres de céréales, de boules d’énergie, etc.
  • Recettes de trempettes salées pour les légumes;
  • Recettes de trempettes sucrées pour les fruits;
  • Liste de recettes que vous avez dans vos livres et revues (inscrire le nom du livre de recettes ou de la revue avec le numéro de la page et le titre de la recette) OU prenez une photo de la recette et la mettre dans votre boîte à idées virtuelle;
  • Liste de fruits selon les saisons des maraîchers du Québec;
  • Listes des meilleurs craquelins, barres tendres, yogourts, etc.
  • Liste d’idées de collations;
  • En fait tout ce qui fait dire : « WOW! Quelle bonne idée pour la boîte à lunch. »

2- Discuter avec son enfant

Il est important de demander à son enfant ce qu’il a envie de retrouver dans sa boîte à lunch en début et au courant de l’année scolaire. Il nommera surement de nombreux aliments qu’il apprécie particulièrement. C’est tout à fait normal.

Il veut retrouver des aliments réconfortants dans sa boîte à lunch, surtout dans le contexte actuel. Cela étant dit, on peut être surpris par des propositions inattendues ! On est toujours heureux de remplir notre boîte à idées.

Aussi, si un aliment habituellement apprécié revient plusieurs fois à la maison sans avoir été touché, on demande à notre enfant pourquoi il ne l’a pas mangé. Peut-être le trouve-t-il trop chaud, trop mou, pas facile d’être mangé sans ustensile, etc. Par la suite, il est facile de trouver ensemble une solution!

3- Acquérir le matériel adéquat

Des contenants

Il y a autant de critères d’achat de contenants qu’il y a de parents. On peut porter une attention particulière à la facilité du nettoyage, à l’aisance avec laquelle on les place dans la boîte à lunch, aux couleurs attrayantes, à leur durabilité, à leurs matériaux (sans BPA), à leur poids, etc. Il est aussi important de prendre en considération l’habileté de notre enfant à ouvrir et à fermer les contenants dans lesquels on conserve les aliments. Si en magasin, l’emballage des contenants nous le permet, on fait nous-mêmes l’essai!

Un thermos pour les aliments

Un des achats dispendieux est celui du thermos, il serait peut-être une bonne idée d’inviter notre enfant à nous accompagner pour constater avec quelle facilité il peut le manipuler. Un adulte n’est pas toujours disponible pour l’ouvrir! En ce qui concerne les autres contenants moins dispendieux, on peut observer nos enfants les ouvrir lors d’un pique-nique avant le début des classes. Au même moment, on en profite pour vérifier jusqu’à quel point on doit réchauffer les aliments avant de les mettre dans le thermos afin qu’ils soient chauds à l’heure du lunch. Pour s’assurer que la chaleur à l’intérieur du thermos soit conservée, on doit retrouver sur l’étiquette les mentions « doubles parois – isolation sous vide » et le thermos doit être muni d’un intérieur en acier inoxydable.

Un thermos, une gourde ou une boîte à boire pour les liquides

Un thermos a l’avantage de garder bien froides ou chaudes les boissons. Habituellement, un thermos pour les boissons possède une ouverture au diamètre plus petit que les thermos pour aliments et il est souvent muni d’une paille ou d’un bec verseur. Il est préférable de bien lire les étiquettes pour s’assurer de la qualité du thermos. Pour sa part, la gourde est bien pratique pour conserver l’eau. La boîte à boire en plastique ne conserve pas le froid, elle doit être placée près d’un bloc réfrigérant ainsi elle peut aussi être utile pour le lait, la boisson végétale et l’eau. Elle est parfois plus facile à nettoyer que le thermos et la gourde. On rince et nettoie rapidement les contenants et après le nettoyage, on ne remet pas le couvercle immédiatement sur la bouteille, cela peut aider à prévenir les odeurs qui s’imprègnent avec le temps.

Un bloc réfrigérant, une boîte à lunch, des ustensiles, une débarbouillette…

Les aliments que l’on veut garder au froid doivent être mis près du bloc réfrigérant et on essaie de les éloigner du thermos de nourriture qui dégage souvent de la chaleur. On peut par exemple se munir d’une boîte à lunch à deux compartiments séparés. Si ce n’est pas possible, on place la petite débarbouillette ou les ustensiles ou la petite boîte à boire en plastique remplie d’eau entre le thermos et les aliments à garder au froid. On s’assure que les ustensiles soient suffisamment longs pour atteindre les aliments au fond du thermos ou des autres contenants. La petite débarbouillette qu’on imbibe d’eau à la maison le matin peut être placée dans un sac réutilisable imperméable.

Un sac à collation, un contenant et un petit bloc réfrigérant

La collation doit parfois être mise dans le sac d’école et non dans la boîte à lunch. Cela peut être un défi. Un sac à collation est suffisant lorsque l’enfant apporte des céréales en bouchées, un muffin ou une barre de céréales. Cependant, il faut se procurer un sac imperméable, des contenants étanches et un petit bloc réfrigérant pour les collations comme les trempettes sucrées et les morceaux de fruits, les yogourts et le granola, pour le fromage, les crudités et les craquelins, etc.

4- Maximiser le temps passé en cuisine

Une façon bien connue de préparer la boîte à lunch du lendemain en un tournemain est de faire une grande quantité de portions souper et d’utiliser les portions restantes pour les lunchs du lendemain. Les mets qui contiennent du liquide sont à privilégier. On pense aux soupes-repas, aux pâtes alimentaires dans une sauce, au chili, aux bouillies, etc. Le truc est de mettre d’abord de l’eau bouillante dans le thermos 10 minutes en prenant soin de mettre le couvercle. Pendant ce temps, on réchauffe la nourriture dans un chaudron et on doit y ajouter suffisamment de liquide (bouillon, sauce tomate, lait, etc.) pour permettre à la chaleur de bien se répartir et de mieux se conserver. On jette l’eau du thermos et on met rapidement les aliments réchauffés. Les aliments doivent être très chauds, car même si le thermos est d’excellente qualité, ils perdront de la chaleur. Pour faciliter le transfert des aliments dans le thermos, certains parents recommandent un entonnoir à conserve.

Une façon simple qui amène une belle variété de mets à chaque repas est de cuisiner au souper des surplus de viandes ou de volailles ou de grains entiers, etc. On utilise ces surplus du souper de façons différentes lors de la confection des boîtes à lunch. Par exemple, on pourrait préparer une quantité suffisante, pour le souper, de légumes verts et de quinoa, mais on ferait cuire du poulet en quantité plus importante que nécessaire pour s’assurer d’en avoir pour les prochains lunchs. Le lendemain, on pourrait utiliser le surplus de poulet pour en faire des tortillas avec des feuilles d’épinard et une mayonnaise piri piri.

Les lunchs assemblés ont vraiment gagné en popularité. On met dans différents petits contenants ou une boîte bento ou dans un grand contenant des aliments ayant des couleurs, des formes et des textures différentes afin de satisfaire tous nos sens. On pense bien sûr à inclure des aliments protéinés, des aliments de grains entiers, des légumes et des fruits. Hop ! Voilà ! On vient de composer un repas nutritif et alléchant. Un lunch déconstruit pourrait être composé de mini pitas, de houmous, de cubes de fromage, de graines de citrouille, de rondelles de concombre, de mini tomates et de raisins. Une boîte bento pourrait contenir des crudités variées, une de salade de quinoa, des lanières de tofu croustillantes, du granola, des petits fruits et du yogourt avec un filet de sirop d’érable.

5- Garnir son réfrigérateur et son garde-manger

Il y a des aliments qui sont de bons dépanneurs pour pallier les imprévus. Il vaut mieux les avoir sous la main en tout temps. Qui n’a pas été en « pénurie » de fruits frais un jeudi matin? On peut alors utiliser la compote de fruits non ouverte qui se garde très bien au garde-manger ou la délicieuse compote maison conservée au congélateur. Il y a plusieurs autres aliments qui peuvent venir à la rescousse, voici quelques idées :

  • Pois chiches rôtis
  • Graines de tournesol ou de citrouilles
  • Noix (pour les plus vieux)
  • Beurre de soya
  • Thon en conserve et autres poissons
  • Poisson surgelé
  • Œufs (cuits durs, ils se conservent une semaine au réfrigérateur)
  • Légumineuses
  • Tofu
  • Craquelins de grains entiers
  • Compote de fruits
  • Fruits surgelés
  • Légumes surgelés
  • Lait ou boisson végétale en format tétrapack

Bref, la rentrée scolaire peut être un moment agréable si on se muni des quelques outils qui nous nous donnent un coup de pouce au quotidien. Avec le temps, en étant à l’écoute, on découvre ce qui nous convient le mieux. Et une chose est certaine, les aliments que l’on met dans la boîte à lunch de notre enfant sont une façon de lui apporter un peu de réconfort!

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter les populaires ouvrages de Nathalie Régimbal :

  • Le best-seller Du plaisir à bien manger… 80 recettes gagnantes pour les familles qui étaient également adressé aux garderies et aux centres de la petite enfance.
  • Les livres de recettes illustrées pour enfants de la série Mandoline dont un a remporté le prestigieux prix Meilleur livre de cuisine santé en français au Canada dans le cadre des Gourmand World Cookbooks Awards 2010.
  • Et plus récemment les livres coécrit avec Isabelle Huot Les menus solution famille et le tout dernier Tous à table.

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