Aussi délicieuse que versatile, la poire d’Anjou se cuisine de mille et une façon. Même si elle semble sensible, elle est très résistante à plusieurs procédés culinaires comme la cuisson et la mise en conserve. Il existe des dizaines de variétés et chacune d’entre elles ont leurs spécialités. DUX vous invite à découvrir la poire sous toutes ses formes.
Un petit tour d’horizon
La poire est un fruit à pépins originaire d’Asie et peuvent se diviser en deux cultivars (catégories), soit les européennes et les asiatiques. La poire d’Anjou se retrouve dans le cultivar européen. Elle se divise en deux variétés soit la verte et la rouge. La poire d’Anjou verte se caractérise par le fait qu’elle ne change pas de couleur lorsqu’elle mûrit. La seule façon de savoir si elle est mûre est d’appuyer doucement sur le cou de la poire (partie autour de la queue). S’il est légèrement souple, elle est prête à être manger.
Le nom original de la poire d’Anjou est « Beurrée d’Anjou ». La culture des poires d’Anjou est arrivée en Amérique du Nord au milieu du 19e siècle. Elle est principalement cultivée en France, mais également dans l’état de Washington et de l’Oregon ainsi qu’en Argentine.
Fraîche
Les poires fraîches se consomment de toutes sortes de façons : nature, en smoothie, avec du fromage ou en salade par exemple. D’un point de vue nutritionnel, elles figurent dans les fruits les plus riches en fibres, un nutriment qui favorisent la régularité intestinale. Principalement composée d’eau, elles contiennent aussi une bonne quantité de plusieurs vitamines et minéraux essentiels comme la vitamine C, la vitamine K et le cuivre.
En conserve
Le processus de mise en conserve consiste à immerger les poires dans un liquide, comme l’eau ou le sirop, et les faire chauffer à haute température afin d’éliminer les microorganismes. C’est pourquoi elles peuvent être conservées très longtemps au garde-manger. Les poires en conserve s’utilisent comme la poire fraîche. Toutefois, il faut bien regarder l’étiquette. Les poires conservées dans l’eau auront une valeur nutritive se rapprochant un peu plus de sa forme fraîche, alors que les poires dans le sirop contiendront beaucoup plus de sucre. Elles ont aussi été pelées, ce qui signifie qu’une partie des fibres, vitamines et minéraux contenus dans la pelure ne s’y retrouvent pas.
En compote
La poire d’Anjou peut également être transformée en compote. Cuite et broyée, les compotes de poires sont excellentes en collation, dans une recette de muffins ou de biscuits à l’avoine. Comme les poires en conserve, elles contiennent souvent du sucre ajouté. Il est donc important de vérifier l’étiquette et chercher le terme « sans sucre ajouté » ou consulter la liste des ingrédients pour voir s’il y a autre chose que des poires dans la compote. Si vous la faites maison, essayez de limiter la quantité de sucre ou simplement ne pas en mettre. Le goût sucré de la poire d’Anjou mûre fera tout le travail !
Lyophilisées
La lyophilisation est un processus de séchage à froid. Elle consiste à éliminer l’eau d’un produit par congélation rapide suivie d’une sublimation (passage de l’eau solide en gaz) de la glace formée. Cette technique évite l’utilisation de chaleur pour retirer l’eau d’un produit, ce qui permet de conserver plus de nutriments dans le produit. Les poires lyophilisées sont généralement utilisées en collation et très utiles en randonnée dû à leur légèreté. Leur goût sucré est bien concentré étant donné l’absence d’eau.
Cuite
La poire d’Anjou a également la capacité de résister à la chaleur. On peut donc la cuire facilement tout en conservant sa forme et sa saveur. Les façons de cuire la poire sont nombreuses et chacune d’elles apporte une nouvelle facette à la poire. On peut la pocher, c’est-à-dire cuit dans l’eau sucrée, puis refroidie dans son liquide. Elle peut aussi être cuite à la vapeur, au four, en papillote, grillée dans la poêle ou au barbecue et même rôtie.
Et vous ? Sous quelle forme préférez-vous la poire d’Anjou?
Laquelle aimeriez-vous essayer ?
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